Être heureux, c’est aimer la vie. Frédéric Lenoir
La joie et la joie de vivre ne sont pas un état permanent. Ils ne sont que le constat à un moment donné, une prise de conscience de notre état d’harmonie, ou d’équilibre. C’est un sentiment qui émerge à notre conscience d’être bien, là. C’est donc un état d’être qui s’apprend, se cultive et se renforce en prenant conscience des petits instants positifs dans notre quotidien. Ces instants positifs n’ont pas besoin d’être exceptionnels. Ils sont simplement le constat d’une présence. C’est un reflet sur une flaque d’eau. La première étoile qui s’allume le soir en sortant du travail, ou la dernière qui s’éteint, vaincu par les premiers rayons du soleil, en sortant du parking. C’est apprendre à voir les différents verts de la campagne et à écouter les changements dans le chant des oiseaux avec les saisons qui passent. C’est regarder ses enfants grandir et devenir. Accepter qu’ils tombent puis les observer apprendre à se relever et repartir.
Vivre c’est aussi vieillir.
La conscience du corps est notre base de départ dans notre travail de sophrologue Caycédien. Le corps est le véhicule omniprésent de notre existence. Avec la conscience du corps émerge la conscience de notre vie biologique. C’est la vie de nos tissus, de nos cellules et de nos molécules, portée par un élan, Cet élan est porté par différents types d’énergies. Vivre c’est aussi sentir cet élan qui change parce que l’on n’est pas toujours au top prêt à relever tous les défis du quotidien. Prêt à faire face à tout. On a le droit au repos, d’aspirer au calme. Nous avons le droit voire l’obligation des temps d’errance et d’intégration que nous offre le « rien faire ». On peut trouver la joie même dans la maladie ne serait-ce que par le fait d’être encore là. La joie émerge aussi dans cette dignité de la personne au-delà de l’état de santé ou de souffrance. La joie de vivre émerge dans et par le sens que l’on donne a notre vie biologique qui change, évolue, résiste ou faiblit.
La joie de vivre sa vie, c’est donner du sens à l’existence de l’être.
Que faire de sa vie, quel sens lui donner ? Voici les questions existentielles fondamentales qui se dévoilent avec la pratique de la Sophrologie Caycédienne Comme l’a dit un grand maître tibétain, « Le Samsara, c’est l’esprit tourné en dehors de lui-même. Le Nirvana, c’est l’esprit tournée vers lui-même, en contact ou vers sa propre essence ». La joie de vivre apparaît également par le respect des valeurs qui nous sont chères sans pour autant les faire entrer en conflit avec celles des autres. Être libre c’est être responsable et heureux de l’être parce que notre être en en paix et en harmonie avec lui-même. C’est en orientant nos actions, nos pensés, notre environnement vers ce qui a du sens pour notre être intérieur que nous développons nos chance d’être heureux de vivre notre vie.
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